La multiplication des appareils branchés et connectés dans nos logements, et le déploiement de la 5G, renforcent l’exposition des individus aux ondes électromagnétiques. Même si les niveaux restent largement en dessous des seuils préconisés, quelques bonnes pratiques sont de mise pour réduire au strict minimum le rayonnement en intérieur. La gaine électrique blindée fait partie de ces solutions à mettre en place dans l’habitat.
Qu’est-ce que le rayonnement électromagnétique ?
Quand un fil électrique est sous tension, il produit un champ électrique. Le passage de ce courant dans le conducteur produit en champ magnétique.
On parle d’un rayonnement, car le champ (la zone d’influence) se diffuse autour de la source avec plus ou moins d’ampleur. Autour d’une ligne à haute tension, le champ est bien plus grand qu’autour d’une lampe de chevet.
La bonne nouvelle, c’est que le champ électromagnétique reste limité autour de la source. Or, dans certaines configurations, l’éloignement n’est pas une option.
Comment agir sur l’installation électrique domestique ?
Les installations électriques domestiques traversent les foyers de long en large pour alimenter une multitude d’appareils branchés.
Les gaines blindées permettent la réduction des champs électromagnétiques dans le logement. Ces précautions sont prévues par le référentiel HQE qui s’intéresse à toutes les dimensions de la qualité de vie, y compris la question des sources de pollution électromagnétique en intérieur.
Les appareils pour mesurer les ondes électromagnétiques dans l’habitat n’ont révélé aucun danger pour les individus. Au-delà des valeurs maximales recommandées, les risques sont par exemple l’échauffement des tissus biologiques. De tels effets n’ont été observés que dans des environnements professionnels à risque et hautement surveillés.
Ce qui n’empêche pas d’appliquer quelques bonnes pratiques dans l’habitat, comme la pose de gaines anti-rayonnement électromagnétique ou la mise en œuvre de colonnes montantes à l’écart des chambres à coucher.
Est-ce que la 5G émet des ondes électromagnétiques ?
La 5G exploite des bandes de fréquence de rayonnements électromagnétiques. Principalement la bande 3,5 GHz, avec une utilisation progressive des bandes 26 GHz. Les résultats des travaux de l’Anses (Agence nationale de la sécurité sanitaire et de l’alimentation) sur les radiofréquences et la santé ont révélé un risque peu probable.
La base des données disponible pour les bandes de fréquence 3,5 GHz est suffisamment conséquente pour confirmer ce résultat. Les données sont en revanche moins fournies pour les bandes 26 GHz.
Une consultation publique a été lancée dans la foulée de cette étude parue en 2021. Les commentaires de la communauté scientifique et des parties prenantes intéressées sont allés dans le sens des premières conclusions de l’étude, à savoir l‘absence de lien avéré entre expositions et effets sanitaires.